12/07/2012

Cette fois-ci on est mal !

Bonjour à tous chers lectrices et lecteurs,

LQP n'a pas l'habitude de sombrer dans le catastrophisme et sa nature est plutôt enthousiaste.
Dans sa quête de communication avec l'eau et la nature elle est cependant sensible à la dégradation rapide de la biosphère.

Aussi, il nous était impossible de passer sous silence un article scientifique, paru dans la revue Nature qui semble-t-il fera date dans l'histoire scientifique de nos civilisation. Cet article est intitulé:

"Approaching a state shift in Earth’s biosphere"

 

Conduit par une équipe pluri-disciplinaire et internationale, cet article réalise une revue de la littérature qui modélise les changements globaux et ses conséquences sur la biosphère. En réalisant leur revue, les auteurs ce sont rendu compte de problème méthodologiques liés aux grands nombres de paramètres inclus dans les modèles. 




Ainsi les sciences de la prévision actuelle seraient insuffisantes pour caractériser la gamme complète des probables changements biologiques dans l'avenir, en particulier parce que "les multiples interactions, les rétroactions complexes et de leurs effets difficiles à prédire" ne sont pas pris en comptes.

De fait, en incluant ces effets complexes dans leur modèle les auteurs ont mis en évidence que nous approchions très rapidement d'une valeur seuil dans le fonctionnement des écosystèmes. Les structure biologique tendent en effet, une fois un certain seuil franchis, à se modifier très rapidement vers un nouveau état d'équilibre très éloigné du premier. 
Ainsi comme le dis Mediapart dans son article consacré au papier de Nature :"Si l'actuel apport massif d'énergie, se produisant en quelques générations humaines, faisait franchir un nouveau seuil, le changement pourrait se produire extrêmement vite. Et ceci sans retour en arrière possible, même si l'on s'efforce de diminuer les entrées d'énergie. De plus, bien qu'il soit difficile de prévoir exactement en quoi consistera le nouvel état d'équilibre, tout laisse penser qu'il ne sera pas favorable à la survie des civilisations humaines actuelles. L'évènement se produira, répétons-le, non pas en quelques siècles mais en quelques années, ce qui rendra impossible toute adaptation concertée. "

Les très sérieux chercheurs prédisent ainsi une fin du monde que nous avons connu à l'horizon 2100, ce qui est à l'échelle décisionnelle, institutionnelle et humaine, demain.

Dans l'état actuelle des choses LQP, ne voit aucune structure internationale ni aucune volonté économique de changer la manière de fonctionner, si bien que l'approche de cette valeur seuil semble inévitable. Les auteurs de l'article de d’extrêmement sérieuse et reconnue revue Nature n'en voient pas non plus et la conclusion laisse pensive :
If critical thresholds of diminishing returns in ecosystem services were reached over large areas and at the same time global demands increased (as will happen if the population increases by 2,000,000,000 within about three decades), widespread social unrest, economic instability and loss of human life could result.

Je vous laisse méditer là-dessus!




Lien pour l'article de Nature :

http://www.nature.com/nature/journal/v486/n740/full/nature11018.html#/access

Lien pour l'article de Mediapart :

http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-paul-baquiast/290612/la-course-apparemment-irreversible-leffondrement-de-la-biosphere



Et toujours, le liens pour Liker LQP sur Facebook :

https://www.facebook.com/LQPleauquiparle


La rédaction





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