Lorsque comme moi, on découvre Reiser par hasard, dans la bibliothèque de son pote et cela à l’âge de 11 ans, cela marque forcément, et pour longtemps.
Mon but ici, n’est pas de faire une biographie de cet auteur de BD génial, pour cela, il y a wikipédia et des écrivains plus talentueux avec plus de temps devant eux. Disons juste alors qu’il est mort trop tôt en 1983 à l’âge de 42 ans, après avoir dessiné pendant près de 30 ans dans des canards tels que Hara-Kiri, Pilote, Charlie Hebdo, Métal Hurlant, L’écho des savanes etc…
Non ici j’aimerai juste parler brièvement de ma rencontre avec ses BD’s. A 11 ans donc, déjà fan de BD par tradition familiale, je tombe chez un pote sur l’album de Reiser nommé « Fous d’amour » ! Certainement l’album le plus porté sur le cul qu’il ait fait.
Autant dire que la rencontre est brutale, on ose à peine rire, et les images s’enchainent, sans doute trop jeune pour ne pas comprendre mais certainement trop con pour ne pas être scotché à ses traits minimalistes et parfaitement expressifs.
Alors je continue à lire toujours attiré et repoussé à la fois par l’envie d’être choqué, « Jeannine », « Mon papa », « Gros dégueulasse » et tant d’autres…qui m’ont apportés tant de rires… mais chut, le temps est venu de s’effacer pour laisser parler quelques géniaux traits.
Merci Reiser de m'avoir apporté tant de bon moments...moments heureux !!
Je suis très heureux de cet article ; j'ai moi même découvert Reiser dans la bibliothèque d'un ami.
RépondreSupprimerC'est rassurant d'apprendre que d'autre personnes ont partagé nos expériences ; ça aide à se construire.